Confidentiel Telecom

Après l’échec de son partenariat avec Google, Yahoo relance l’hypothèse d’un rachat par Microsoft. Mais cette fois, le demandeur s’appelle…Jerry Yang.

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   D’ici 2010, Orange mettra en place trois types de boutique : flagship, principal et proximité.

La boutique « flagship » se veut un véritable centre de vie numérique. Implantée au coeur des grandes agglomérations, elle dispose d’une large surface au sol (de 200 à 400m2), d’un décor chaleureux et moderne, d’une équipe composée de conseillers spécialement formés et se compose de deux espaces principaux : celui de la découverte et du choix des produits et services d’un côté (en libre accès) et celui du dialogue et du conseil de l’autre. Avec des ateliers de formation multimédia permettant aux clients d’apprendre et de tester les nouveaux produits et les applications phares du moment, comme la clé 3G+, la télévision sur mobile, le mail sur mobile, le téléchargement de musique, etc. Des ateliers qui sont animés 4 fois par jour pendant 30 minutes par un formateur. Notez qu’un espace est également réservé aux professionnels, ainsi qu’aux exclusivités et aux avants-premières.

Plus petite (de 100 à 200m2) et un peu moins chic, la boutique « principal » abrite l’ensemble de l’offre de l’opérateur avec un espace dédié aux services. Encore plus petite (de 50 à 100m2), la boutique « proximité » présente l’essentiel des offres du moment et permet surtout aux clients d’Orange de trouver un interlocuteur près de chez eux pour toutes les opérations courantes. Un espace de démonstration permet néanmoins de présenter en situation les produits de la convergence.

Bref, Orange (re)met en place le réseau de distribution qu’il avait quand il s’appelait encore France Telecom

La scission des activités de Motorola devra attendre. Les résultats publiés ce jeudi ne sont pas très brillants : l’ancien n°1 (américain) des télécoms plongeait jeudi soir de 5,27 % à 5,17 dollars à la bourse de New-York… sur un marché haussier. Panique à bord : l’équipementier va licencier 3000 personnes et réduit le nombre de terminaux à venir.

Une restructuration avait été annoncée début de l’année, qui prévoyait la scission de l’entreprise en deux entités, dont une, autonome, dédiée aux téléphones portables. Cette séparation était prévue pour le 3e trimestre 2009 au plus tard. Aujourd’hui, la restructuration est repoussée sine die, au-delà de 2009, sur fond de crise économique et de marché très incertain pour Motorola. La situation est critique : au troisième trimestre, les ventes de portables ont diminué de 31%, à 3,12 milliards de dollars US. Le groupe a déjà supprimé 13.000 emplois depuis janvier 2007. Ce sont aujourd’hui 3000 nouvelles suppressions d’emplois qui sont “nécessaires” pour assurer son redressement.

Pour tenter de résister à la crise, Motorola va diminuer le nombre de modèles disponibles autour de 3 divisions, Windows Mobile, Android et un système maison. Cette consolidation fait étrangement penser à autre entreprise en proie au doute et à l’incertitude, Sony Ericsson, désormais en perte de vitesse avec une incertitude étonnante autour du “logiciel” (entre Windows Mobile, le défunt UIQ, Symbian Foundation, son système A2 maison). Chez Motorola, le premier mobile sous Android devrait être lancé pour les fêtes 2009. Chez Sony Ericsson, le modèle S60 5e édition (”Symbian Foundation”) sortira lui également fin 2009. Motorola a enregistré une perte nette de 397 millions de dollars sur ces trois mois.

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